Il me fait plaisir de vous inviter au vernissage de mon exposition de fin de DESS en Art, dans le cadre de ma Maîtrise par cumul en arts.
Le vernissage aura lieu le jeudi 11 mai 2023 à la Galerie R3 de l'UQTR, sous une formule 5 à 7.
La Galerie R3 de l'UQTR est située au 3351 Bd des Forges, Trois-Rivières, Québec, G9A 5H7, Canada.
Voir sur Google Map« Il faut regarder l’image à contre-courant du temps linéaire, afin de comprendre les différentes temporalités qui la traversent »
- Georges Didi-Huberman.
Regarder la nature parler est une installation vidéo immersive porteuse de nouvelles réalités qui s’organisent autour de la pluralité des mondes dont nous faisons partie. Cet environnement immersif révèle l’existence d’autres mondes. C’est par des perceptions visuelles différentes de l’environnement et des temporalités multiples de l’image en mouvement que l’artiste interroge le langage implicite de la nature, la douceur, la poésie et la beauté qu’elle lui inspire. L’œuvre installative génère une expérience esthétique qui propose aux spectateurs de vivre une réflexion introspective et d’expérimenter les différentes perspectives de notre environnement et temporalités invisibles avec lesquelles nous vivons. L’artiste propose une expérience visuelle qui favorise un effet contemplatif, voire méditatif. L’œuvre repose sur l’intention de créer un lieu fictif où l’hyper lenteur prévaut et où il est possible pour le spectateur de se soustraire, le temps de l’œuvre, à une pression temporelle sociale constante. Cet espace, où l’accélération est absente, est défini par le sociologue et philosophe Hartmut Rosa comme un « îlot de décélération ». C’est-à-dire un endroit où rien ne presse et où le spectateur peut parcourir l’espace de l’œuvre à son propre rythme, en toute liberté.
Candidate à la Maîtrise par cumul en Arts de l’Université du Québec à Trois-Rivières, Nancy Lauzon est une artiste-chercheure en installation vidéo. L’objet de son étude en recherche-création est la perception, les temporalités multiples et l’immersion en installation vidéo influencée par l’accélération de la vitesse qui s’oppose aux rythmes temporels naturels. Native de Montréal, c’est lors d’une période critique de sa vie qu’elle a fait le choix marginal de se retirer de la société afin de vivre au cœur de la forêt boréale. Cette vie en marge de la société, qui durera dix-sept ans, lui a permis un développement personnel atypique et une enrichissante proximité avec la nature. Cette période lui aura permis d’accroître son sens du discernement nature-culture et est, de surcroit, à la base de sa problématique en recherche-création. Elle utilise l’installation vidéo comme métaphore de son expérience personnelle, que ce soit son expérience de vie en forêt ou son immersion dans l’accélération sociale.
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